Verruyes 2026 : la réconciliation
L’espoir
Chers Verruyquois, il y a cinq ans, vous avez été une large majorité à placer vos espoir dans le renouvellement et comme vous, nous y avons cru. Comme beaucoup d’entre vous, nous avons bientôt compris que ces espoirs allaient être déçus.
C’est pourquoi certains sont partis, ce que nous comprenons parfaitement au regard du manque de reconnaissance dont ils ont été victimes.
Nous avons fait un autre choix. Le respect des électeurs qui ont cru en nous, la volonté d’aller au bout de notre engagement ont guidé notre conduite.
Nous avons connu le désaveu, les invectives et les accusations mensongères. Mais au delà de l’incompréhension et de l’adversité, le sens du devoir a toujours prévalu.
Aujourd’hui, face à des candidatures clivantes, guidées par une ambition personnelle qui a pris le pas sur l’intérêt général, nous faisons encore et toujours le choix du bien commun. Nous refusons d’avoir, demain, à choisir entre le pire et le moins pire.
C’est pourquoi nous vous offrons la chance de retrouver l’harmonie perdue. Nous vous offrons la possibilité de nous rassembler, quelles que soient nos croyances, nos opinions, dans la fraternité, le respect et le refus des divisions partisanes.
Verruyquoises et Verruyquois, pour nous réconcilier enfin, rejoignez notre liste !
Michèle Bien - William Russeil
Du rôle des élus
En 1958, le Général de Gaulle demandait à Michel Debré de rédiger une constitution qui mette fin au régime des partis. 27 ans plus tard, on ne peut que constater l’échec de l’entreprise : les partis ont définitivement repris le pouvoir.
Malheureusement, on retrouvent au niveau local des maux similaires. Nous venons de vivre un mandat cauchemardesque pendant lequel se sont affrontées, de manière continue, des ambitions personnelles et des prises de position partisanes nourries de manque de courage et d'incompétence.
Notre conception du rôle de l’élu est à l'opposée de ce que nous avons connu ces dernières années : l’élu devrait être la voix des citoyens qui l’ont choisi, dans le respect de ceux qui ont fait d'autres choix. C’est d’ailleurs la définition originelle du rôle de l’élu et le fondement de la démocratie représentative.
Ce n’est pas le cas aujourd’hui, ni au niveau national, ni au niveau local.
On ne peut qu’être scandalisé que des personnes, élues sur une liste donnée, puissent passer dans le camp opposé sans se représenter devant les citoyens. Il est tout aussi inadmissible que certains élus utilisent leur statut dans le seul but de nourrir leur désir de pouvoir.
Essayer d'améliorer les comportements de notre petite communauté est une utopie raisonnable.
Et améliorer nos comportements, c’est améliorer nos relations et mieux vivre tous ensemble nos différences.
William Russeil
L’homme qui déplace une montagne commence par emporter de petites pierres.
Confucius
10 propositions pour Verruyes
Quel peut être, aujourd’hui, le poids d’une commune de 900 habitants repliée sur elle-même ? Quelles sont ses marges de manœuvre ? Ce sont peut-être les premières questions à se poser quand on regarde l’avenir.
Voila pourquoi travailler ensemble sera le leitmotiv de notre programme.
Travailler ensemble, c’est non seulement prendre en compte les idées de tous, mais également trouver des partenaires chaque fois que ce sera possible.
1- Le plan d’eau : nous travaillerons systématiquement avec le SYPOVE (syndicat de défense des propriétaires de plans d’eau) avec lequel nous avons déjà une relation privilégiée. Le renouveau du plan d’eau sera un de nos objectifs premiers.
2- Les commerces : dès le début du mandat, nous réunirons les commerçants pour cerner les problèmes auxquels sont confrontés les commerces d’un village. Nous créerons un groupe de travail qui cherchera les solutions les plus adaptées à la promotion et à la maintenance d’une activité économique viable.
3- Le monde agricole : si la proportion d’agriculteurs a diminué dans notre commune comme dans beaucoup d’autres, Verruyes reste cependant une ville de campagne. Dans notre volonté de ne pas occulter son passé et son appartenance au monde agricole, nous soutiendrons tous nos agriculteurs dans la difficile mais nécessaire évolution de leurs conditions de travail face aux évolutions de ce monde.
4- La santé : nous nous lancerons également dans la recherche d’un médecin. Nous avons, bien évidemment, conscience de la difficulté de la tâche, mais nous pensons qu’aucun combat n’est perdu d’avance. C’est pourquoi nous prendrons contact avec le pharmacien pour qu’il s’associe à cette entreprise.
5- L’école : dans le cadre du soutien à l’école, nous allons, dès que possible, démarrer un projet de lotissement afin d’attirer de jeunes familles. Notez qu'il y a 6 ans que nous le réclamons, sans succès.
6- Le collège : la décision du département de fermer le collège n’est peut-être pas irréversible. Une forte mobilisation des citoyens des communes concernées peut l’obliger à plus de respect envers nos enfants. Ils sont l’avenir et leur défense mérite le déploiement de toutes nos énergies.
7- Sécurité : nous engagerons une réflexion sur les problèmes que pose la traversée du bourg afin de réduire la vitesse sans décourager ceux qui souhaitent profiter de nos commerces de proximité (boulangerie, bar, épicerie, pharmacie etc.)
8- Solidarité : en partenariat avec nos voisins qui le souhaiteront, nous réfléchirons à la possibilité de créer un service de minibus afin de transporter les personnes qui ne peuvent pas se déplacer pour aller, par exemple, au marché ou à la gare.
9- La communauté de communes : qu’avons nous à faire avec cette communauté de communes qui n'appartient pas à notre territoire : La Gâtine ? Nous proposerons aux communes de l’ancien canton qui le souhaitent de travailler sur le projet d’une nouvelle organisation territoriale.
10- Notre place dans le canton : conscients des difficultés de nos petites communes, nous engagerons une concertation avec les communes limitrophes afin de mutualiser les personnels, les équipements, les programmes d’investissements etc. dans le but de mieux contrôler nos dépenses.
Dans ce contexte, si les discussions aboutissent, nous vous proposerons un referendum afin que chacun(e) puisse donner son avis sur l’avenir de notre commune.
Dans la mandature que nous vous proposons, une pratique démocratique authentique sera la base de notre gouvernance et aucune décision importante ne sera prise sans tenir compte d'abord de l’intérêt de Verruyes.
Quoi qu’il arrive, nous serons toujours et d’abord du côté de Verruyes et des Verruyquois.
Michèle Bien - William Russeil
VIVRE À LA CAMPAGNE
Vivre à la campagne est un thème qui nous est cher.
La fracture entre les villes et les campagnes est une réalité.
Le mépris des élus nationnaux de tous bords envers les populations rurales nous pose la question du droit à vivre chez nous.
La loi électorale obligeant les candidats des petites communes à constituer des listes complètes paritaires démontre la méconnaissance et le peu de considération qu’ont les technocrates pour nos modes de vie.
Les attaques contre le plan d’eau entrent également dans ce cadre. Le tourisme rural est aussi un tourisme social. S’attaquer à des structures comme le plan d’eau de Verruyes, c’est s’attaquer aux loisirs de proximité et plus particulièrement à ceux des familles modestes. Aurons-nous bientôt l'obligation de passer nos week-ends estivaux uniquement dans des stations balnéaires agréées et surpeuplées ?
Le choix de la fermeture du collège de Mazières en est un autre exemple. Nos enfants devront bientôt se lever avant que le soleil ne le fasse pour aller dans un collège de 500 places, sur le modèle de ceux des villes avec les conséquences désastreuses que l'on connait. Quels parents adhèrent à cette idée ?
Le respect des agriculteurs qui travaillent 60 heures par semaine pour à peine le SMIC, la suppression des services publics, la fermeture des hôpitaux, le mépris des petits revenus qui ne peuvent plus aller dans les villes avec leur voiture parce que trop ancienne, le prix exorbitant de l’essence pour ceux qui travaillent loin de chez eux, l’absence de médecins etc. Jusqu'où cela ira-t'il ?
Il est légitime que certaines choses génèrent des bénéfices.
Mais la santé ? Mais la justice ?
Quel est le prix du droit à la dignité ?
La rentabilité de doit pas tout régenter.
NOUS EXIGEONS D’AVOIR LE DROIT DE VIVRE CHEZ NOUS DÉCEMMENT !
William Russeil